CENTRE IBN ROCHD DŽANATOMIE PATHOLOGIQUE

ET CYTODIAGNOSTIC. Dr Youssef Bouhajeb

 

ESPACE MEDECIN
Pour consulter les compte-rendus, utiliser le lien suivant (vous avez besoin d’un lecteur PDF) :


Votre prélèvement

Tout commence par un appel de votre médecin, de la clinique, de l’hôpital ou du laboratoire où a été effectué le prélèvement
Au cabinet d´anatomie pathologique et cytodiagnostic, on procède à une vérification des prélèvements et des bons d’examens, à leur numérotation puis à leur enregistrement informatique.
Puis vient l’étape de l’examen macroscopique (à l’œil nu) effectué par l'anatomopathologiste qui va faire une première étude, prendre des photographies numériques et déterminer les zones d’intérêt à prélever sur les grosses pièces opératoires (colon, estomac, utérus…). Les petits prélèvements (biopsies, polypes…) sont pour leur part inclus en totalité.
Les fragments sélectionnés sont placés dans des cassettes identifiées.

L’ensemble des cassettes est placé dans un automate à inclusion.
Le lendemain matin, l’équipe technique ouvre les cassettes et inclut individuellement chaque prélèvement dans un petit bloc de paraffine qui va permettre de réaliser des coupes très fines (de l’ordre de quelques microns. (Ces blocs seront ensuite rangés et conservés plusieurs années).

Les rubans de coupe sont étalés sur des lames de verre puis placés dans un automate de coloration qui va chasser la paraffine et  réhydrater les tissus pour permettre la réalisation des colorations standard (Hematoxyline-eosine) ou spéciales en fonction du type de pathologie recherchée

A ce stade, il ne reste plus qu’à protéger les préparations par un film ou par des lamelles avant de les remettre au pathologiste.

Le pathologiste effectue alors le diagnostic de la maladie à partir des constatations microscopiques, macroscopiques et des éléments d’information communiqués par le médecin qui a prescrit l’examen.
Il saisit ou dicte son compte rendu sous forme numérique.
Le rapport est ensuite dactylographié par le secrétariat, il sera ensuite validé puis signé par le médecin et adressé au médecin prescripteur. Parfois il arrive que le pathologiste ait recours à des techniques complémentaires d’investigation (colorations complémentaires, immuno-histochimie, recoupes…) pour préciser, compléter un diagnostic, apporter des éléments pronostiques ou des facteurs prédictifs de réponse aux traitements.
Dans ce cas, la réponse définitive peut être différée de quelques jours.
Enfin, pour les examens cytologiques (frottis, ponctions…), les préparations sont effectuées directement par l’équipe technique, sans étape macroscopique.
Toute cette activité ne pourrait fonctionner sans une logistique adaptée (préparations du flaconnage et des envois de matériel, organisation et gestion des stocks de matériel consommable..) Les lames et blocs tissulaires, les préparations cytologiques, et les préparations de techniques spéciales sont conservés durant des années pour permettre un réexamen ou la réalisation d’études complémentaires.
Nous en sommes pour vous les dépositaires et les garants…